Le but de ce blog est d'eduquer et de discuter a propos des desastres naturels avec un focus sur l'activite et la vulnerabilite sismique, de reporter des informations generales relatives au tremblement de terre d'Haiti du 12 janvier 2010 et aux tremblements de terre du monde. Il met l'accent sur les efforts de reconstruction d'Haiti et la necessite d'utiliser des techniques de conception des structures de batiments et construction parasismique dans la construction des infrastructures physiques.

Haitilibre.com / Les dossiers

Wednesday, March 30, 2011

Haiti Reconstruction et Elections

18% des p.v. écartés

Les avocats du Conseil électoral provisoire (CEP) au Centre de tabulation ont écartés plus de 18% des procès-verbaux pour cause d'irrégularités diverses, a confié au Nouvelliste, lundi, l'une des organisations d'observation électorale. Selon d'autres sources combinées, les communes les plus concernées par cette décision sont Marchand Dessalines, Verrette, et Liancourt dans le département de l'Artibonite ; Cité Soleil, Grande Rivière du Nord, dans l'Ouest et le Nord, entre autres. La mise en quarantaine de ces PV concerne particulièrement les candidats à la présidence.



Haïti: Contacter à ce sujet par Le Nouvelliste, l'un des membres de la campagne de Mirlande Manigat, Me André Michel, a estimé que ce processus consistant à écarter des PV suspects est normal. « Si quelqu'un n'est pas d'accord avec cette décision qu'il se prépare à aller en contestation », a-t-il dit tout en souhaitant que d'autres PV dans le département de l'Ouest et du Sud-Est soient également mis en quarantaine pour fraudes.

Le Centre de tabulation, a-t-il renchéri, a la responsabilité de saisir et de traiter les PV. « S'il estime que certains d'entre eux présentent des signes d'irrégularités, il peut prendre des décisions. Jude Célestin a été victime de cette situation », a-t-il rappelé.

D'un autre côté, l'un des membres de l'équipe de campagne de Michel Martelly, Me Grégory Mayard Paul, a dénoncé le fait qu'aucune explication claire et nette n'ait été donnée à leur représentant au Centre de tabulation. « Notre représentant est comme une momie. Il ne fait que voir les va-et-vient sans pouvoir questionner », a-t-il déploré. Le traitement des PV manque de transparence, a-t-il ajouté soulignant qu'ils ne sont pas au courant que 18% des PV ont été écartés. « Si les raisons sont valables je dirais très bien » a-t-il dit. Dans le cas contraire, il ira en contestation.

« Nous savons que des PV ont été envoyé à l'examen. Mais on nous a dit qu'une bonne partie d'entre eux ont été retournés pour être comptabilisé », a déclaré Me Mayard. Il a exigé que les PV soient traités clairement afin de savoir si les raisons pour lesquelles une partie a été écartée sont valables.

« En écartant les PV, les deux candidats perdent des votes. Mais, comme Michel Martelly étant en avance sur sa rivale, il perd d'avantage », a-t-il renchéri.

Pour le moment, l'équipe de campagne de Michel Martelly attend sereinement et calment les résultats du CEP, a poursuivit Me Mayard. « On a notre propre système de tabulation avec beaucoup de techniciens. Nous avons déjà traité 90% des PV qui nous mettent dans une situation très confortable. Sereinement et calment nous attendons les résultats du CEP en espérant que l'histoire ne va pas se répéter », a conclu Me Grégory Mayard Paul dans cette interview accordée lundi 10h 45 du soir au Nouvelliste.  Continuer >

 Haïti-Elections : Neuf mille procès verbaux traités sur 25 mille, à trois jours de la publication des résultats

lundi 28 mars 2011
P-au-P, 28 Mars 2011 [AlterPresse] --- A trois jours de la publication des résultats préliminaires du deuxième tour des élections présidentielles et législatives du 20 mars, un peu plus de 9 mille procès verbaux ont déjà subi un traitement au Centre de Tabulation de Votes (CTV), indique le site du Conseil Electoral Provisoire (CEP).
Sur 25 mille 935 procès verbaux, 16 321 sont en cours de traitement et 330 n’ont toujours pas été livrés au CTV.
Le scrutin s’est déroulé il y a plus de huit jours, marqué par diverses irrégularités, qui, selon les organismes d’observation, ne risqueraient pas d’affecter les résultats.
Ces résultats sont d’ailleurs attendus pour ce jeudi 31 mars. L’institution électorale a décidé de maintenir la date initialement annoncée tout en indiquant que les procès verbaux traités jusqu’ici ne permettent pas de déterminer les tendances au niveau de la présidentielle.
Les deux candidats a la présidence, Michel Martelly et Mirlande Manigat, ont chacun un observateur au CTV.
14 candidats au Senat et 154 à la Députation ont également disputé le deuxième tour des élections. [kft gp apr 28/03/2011 12 :20]



Haiti - Elections : Report of the Observation Mission of the Francophonie
23/03/2011 17:31:57


Haiti - Elections : Report of the Observation Mission of the Francophonie
In the framework of its support to the process of consolidation of democracy and the rule of law, the Secretary General of la Francophonie (OIF) Mr. Abdou Diouf, has sent to Haiti a mission of information and contacts for the elections : presidential, legislative and senatorial of March 20, 2011. This mission follows that sent for the first round, on November 28, 2010.

This mission was led by Mr. Jacques Crete, former Ambassador of Canada and composed of five personalities from: Canada, Quebec, the Democratic Republic of Congo, Gabon and the French Community of Belgium, who met from March 16 to 23, all the national and international actors involved in the electoral process.

During its stay, the Mission has followed the last preparations for the elections while remaining in constant contact with the national authorities, institutions responsible for the organisation and the monitoring of the elections and the candidates. Moreover, the mission has conducted numerous consultations, both with international partners represented in Haiti, that with the international and national organizations involved in the observation of elections.

The mission, strong of these exchanges, was able to note that the campaign as the organisation of the second round took place in a context more peaceful than last November. The national authorities in charge of the electoral process have focused their efforts, on implementing most of the technical recommendations have been made by the national and international actors in their observation and evaluation of the first round. The Provisional Electoral Council (CEP) in particular has made ​​real efforts of communication towards the voters and political parties. The candidates and political parties have also demonstrated a greater responsibility in the conduct of the campaign, allowing to limit the number of incidents and acts of violence, although some tensions are resurfaced with the approach of the election day.

The mobilization of voters, which seems slightly higher than the first round, is nevertheless not to the height of the challenges of such elections and of the requests for information relating to the identification of the centers of votes recorded by the voters in recent weeks. One reason lies in the difficulties related both to the process of revision of the electoral list, and the delivery of the national ID cards (NIC), which had already been identified in the first round.

Improvements made between the two rounds :
  • The security of the electoral process, including through an enhanced presence and more effective agents of the Police Nationale d'Haiti (PNH) and the UN Mission for Stabilization in Haiti (Minustah), as well as electoral security agents;
  • The training and identification of the polling stations staff;
  • The information and guidance of the voters through the establishment of information systems (call center, SMS, website, campaign, etc..), and counselors in the voting centers;
  • Readability and the display of the voter lists;
  • The strengthening of the staff of national and international observers.
      Dysfunctions were also found :
      • Non-compliance of the electoral materials in many voting centers, delaying the start of voting;
      • The small size and sometimes the unsuitability of some polling places;
      • The secrecy of the vote, sometimes not respected
      To remedy the shortcomings and difficulties observed throughout the process and lay the foundations of a consolidation in the medium and long term of the electoral framework in Haiti, the mission recommends that:
      • The amendment of the Organic Law to convert the Provisional Electoral Council into a permanent electoral council, and thereby strengthen the character reliable and independent of the main structure responsible for the preparation, organization and control of the of the electoral process and sustain the gains and the electoral heritage;
      • The adoption of the regulations to clarify the legal framework and the procedures relating to electoral processes;
      • The continuation of the reinforcement of the capacities of the actors of the electoral process, to ensure better material and logistics organization of the voting process.
      The mission of La Francophonie calls on candidates to continue to respect the democratic process, refraining from any unilateral declaration on the basis of partial results, and wait in the calm, the announcement of provisional results by the CEP. It also invites the candidates to have recourse, as necessary, to legal channels in case of challenge of the results. It asks the competent institutions to ensure with transparency, serious and responsibility, the treatment of the results and the review of any appeal in accordance with the laws and regulations and in the spirit of the commitments made by the Heads of State and of Government in the Bamako Declaration, in favor of free, reliable and transparent elections. The mission considers that these elections are an important step of the process of consolidation of the democracy and the rule of law in Haiti. It therefore urges all the political actors to fall under a constructive approach having to allow the consolidation of an alleviated political life and durable, itself favorable to the conduct of the process of rebuilding. HL/ HaitiLibre / OIF
       
    Source: Haiti Libre
Latortue et Beauplan se font CEP

L'équipe de campagne de Mirlande Manigat est sûre d'avoir remporté les élections dans quatre départements en attendant le dépouillement des procès-verbaux des autres départements: « L'Artibonite, avec 62% des votes; le Nord-Est, avec 52%, le Plateau Central, avec 52%; le Nord-Ouest, avec 55% », selon les sénateurs Evallière Beauplan et Youri Latortue. Avant la publication des résultats, un mémoire contenant tous les cas de fraudes et d'irrégularités sera remis au CEP pour l'histoire et comme arme juridique, a avancé Me André Michel.


Haïti: Les têtes pensantes de la campagne de Mirlande Manigat exigent le respect des recommandations de l'OEA formulées après le premier tour du scrutin caractérisé par des cas d'irrégularités et de fraudes à travers tout le pays. « Les procès-verbaux, pour être valides, doivent avoir la signature de tous les membres du bureau de vote, l'électeur doit signer la liste électorale avant de voter. Dans le cas contraire, le vote est invalidé. Le numéro de la carte électorale doit correspondre avec celui du registre, tout procès-verbal falsifié ou surchargé sera rejeté... »

Au cours d'une conférence de presse mercredi, le sénateur Youri Latortue a félicité le CEP d'avoir autorisé les deux candidats à se faire représenter au Centre de tabulation. « Nous avons déjà envoyé notre représentant et nous invitons le parti adverse à faire de même », a fait savoir le parlementaire, soulignant qu'ils y sont représentés par Max Mathurin, un ancien président du CEP.

En outre, Youri Latortue a dénoncé le fait que le jour du scrutin des médias ont commencé à publier en direct des résultats avant même la fermeture des centres de vote. « Je pense que c'est une anomalie grave sur laquelle le CEP doit se pencher », a-t-il dit.

Pour le sénateur Evallière Beauplan, la population a réaffirmé sa confiance en Mirlande Manigat pendant la journée du 20 mars. « C'est la raison pour laquelle nous sommes très confortables aujourd'hui pour parler au nom de cette population », a-t-il dit. Selon le parlementaire, citant les procès-verbaux qu'il dit avoir en sa possession, la candidate du RDNP a remporté pour l'instant les élections haut la main dans quatre départements du pays : « l'Artibonite, avec 62% des votes, le Nord-Est avec 52%; le Plateau central avec 52% le Nord-Ouest, avec 55% ».

S'agissant du département du Sud-Est, il y a eu des irrégularités à Côtes-de-Fer et à Bainet, a souligné Evallière Beauplan. « Michel Martelly a remporté l'arrondissement de Jacmel, nous autres, nous avons remporté l'arrondissement de Belle-Anse. Donc, rien n'est encore dit pour ce département », a-t-il avancé.  Continuer >

Haïti-Elections : Premières observations dans la capitale après l’ouverture des bureaux de vote

dimanche 20 mars 2011
P-au-P, 20 mars 2011 [AlterPresse] --- La situation est globalement très calme, dans la zone métropolitaine de la capitale Port-au-Prince, environ une heure après l’ouverture des centres de vote, ont constaté les reporters de l’agence en ligne AlterPresse.
Les opérations de vote ont débuté après 6:00 locales (11:00 gmt) dans certains centres, tandis qu’un retard est enregistré dans d’autres, faute d’approvisionnement en matériel.
Au centre de vote, situé à l’école nationale de Thor (périphérie sud de la capitale) qui comprend 32 bureaux, quelques centaines de personnes (femmes et hommes) se trouvaient en file, vers 6:30 locales, afin de remplir leur devoir civique. Beaucoup cherchaient leurs noms sur les listes électorales disponibles, afin d’identifier dans quels bureaux elles doivent voter.
“Je suis fier d’avoir pu voter aujourd’hui. Mon choix va contribuer au changement en Haïti”, déclare un homme de 65 ans, satisfait d’avoir pu voter très tôt.
Au Lycée Fritz Pierre-Louis, non loin des ruines du palais national (au cœur de Port-au-Prince), plus de la moitié des 21 bureaux de vote n’avaient pas encore reçu le matériel de vote (urnes, isoloirs, encre, etc.) aux premières heures de la matinée.
“Le Conseil électoral provisoire (Cep) nous a demandé d’attendre l’acheminement du matériel avant d’entamer les opérations”, a confié à AlterPresse, sous couvert de l’anonymat, un superviseur de ce centre de vote.
Interrogés par AlterPresse, des électrices et électeurs se sont plaints de l’absence de maîtrise du processus chez des membres de bureaux de vote et les personnes placées pour les orienter.
De petites commerçantes, qui étalaient leurs marchandises, affirment vouloir vaquer d’abord à leurs activités de détaillantes avant de penser à se rendre, au cours de la journée, dans un bureau de vote.
En différents endroits, plusieurs électrices et électeurs potentiels prenaient la direction d’églises pour une prière dominicale au début de la journée du 20 mars.
A Carrefour Feuilles, du côté de la place publique “Jérémie”, les électrices et électeurs attendaient l’entame des opérations au début de la matinée.
Même constat à Delmas 75 (au nord-est de la capitale), au Lycée national Horacius Laventure qui comporte 16 bureaux de vote : plusieurs, parmi une cinquantaine d’électrices et d’électeurs, n’ont pas retrouvé leurs noms sur les listes électorales.
Sur la plupart des artères sillonnées par les reporters d’AlterPresse, les véhicules de transports publics n’étaient pas nombreux, mais étaient remplis de passagers. Quelques véhicules privés étaient aussi remarqués.
Partout, dans le voisinage des centres de vote, des agents de la police nationale d’Haïti (Pnh) et des militaires de la Mission des Nations Unies de stabilisation en Haïti (Minustah) assuraient, en nombre, la sécurité.
Différents membres du Conseil national d’observation électorale (Cno) ainsi que de la mission d’observation conjointe de l’Organisation des Etats américains et de la communauté des Caraïbes (Oea-Caricom) suivaient le déroulement des opérations. [rc apr 20/03/2011 7:30]





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    Monday, March 28, 2011

    Haiti Reconstruction: dernieres nouvelles

    250 architectes et ingenieurs formes aux normes parasismiques

    Haïti - Reconstruction : 250 architectes et ingénieurs formés aux normes parasismiques
    La semaine dernière plus de 250 architectes et ingénieurs haïtiens ont pris l'avenir de la reconstruction d'Haïti entre leurs mains en assistant à un séminaire en génie parasismique organisé par UniQ-UB/MCEER.

    Ce séminaire est le résultat d'un partenariat entre l'Université Quisqueya (UniQ) et le Multidisciplinary Center for Earthquake Engineering Research (MCEER) de l'Université de Buffalo (UB), il a été conçu pour enseigner aux ingénieurs et architectes haïtiens la façon d'intégrer la conception parasismique dans leurs constructions. Ce séminaire était le troisième d'une série offert par le MCEER depuis le tremblement de terre janvier 2010. À ce jour, presque 50% des 1,000 ingénieurs estimé de Port-au-Prince ont été formés à travers les programmes du MCEER.

    Pour la première fois, le Ministère des travaux publics transports et communications (MTPTC) a envoyé 58 ingénieurs du ministère à ce séminaire, grâce au soutient du Bureau des Nations unies pour les services d'appui aux projets (UNOPS). « Leur présence est essentielle », affirme André Filiatrault, Directeur du MCEER et professeur en génie civil, de structure et de l'environnement à l'Université de Buffalo, qui dirige les séminaires UniQ-UB/MCEER. « Les ingénieurs du secteur public et privé doivent être sur la même longueur d'onde dès qu'ils commenceront à reconstruire Haïti. »

    Filiatrault a fait remarquer, que la reconstruction d'Haïti exigera une refonte massive de ses pratiques d'ingénierie, y compris des codes du bâtiment, des licences et des procédures d'examen pour les architectes et ingénieurs ainsi que des programmes d'études plus complets d'ingénierie.

    Ce séminaire inclus, l'évaluation post-séisme des bâtiments, le calcul des charges sismiques en Haïti et la conception parasismique des bâtiments construits avec du béton, de la maçonnerie confinée et du bois. Un programme spécial aborde les propriétés requises et de contrôle de la qualité des matériaux utilisés pour la conception parasismique des bâtiments en Haïti « un aspect essentiel dans la reconstruction parasismique en Haïti », affirme Filiatrault.

    Quelques jours après le séisme de janvier 2010, Filiatrault a dirigé une équipe américaine d'es ingénieurs en structure [parlant français] afin d'évaluer la sécurité structurale des hôpitaux et autres bâtiments essentielles aux efforts de secours. L'équipe a également mis en place un protocole pour la poursuite des évaluations sismique des bâtiments pour les Organisation des Nations Unies.

    Outre Filiatrault, parmi les instructeurs du séminaire il y avait l'haïtien Pierre Fouché, candidat au doctorat en génie parasismique à l'UB et J. Eric Karsh d’Equilibrium Consulting Inc. de Vancouver (Canada). Tout l'enseignement a été donné en français.

    Lire aussi :
    http://www.haitilibre.com/article-2412-haiti-reconstruction-cartes-de-zonages-macrosismique-pour-port-au-prince.html

    Source: Haiti Libre

    Acquérir une maison préfabriquée n'attire pas la grande foule


    L'Etat haïtien a décidé d'exonérer de droits de douane les importateurs de maisons préfabriquées en vue de permettre à certains particuliers de résoudre leur problème de logement dû au séisme. Cette mesure semble ne pas trouver l'approbation de certains observateurs qui croient que l'Etat aurait mieux fait de faciliter aux particuliers l'achat de matériaux sur le marché haïtien pour des constructions locales qui couteraient moins cher.

    Haïti: Un avis du ministère de l'Economie et des Finances (MEF) et de la Direction Générale des Impôts (DGI), paru dans l'édition du 21 et 22 mars en cours du Nouvelliste, fait état de certaines mesures exceptionnelles d'allègement fiscal adoptées dans la loi des Finances 2010-2011 par les autorités haïtiennes.

    Une de ces mesures concerne particulièrement les importateurs de maisons préfabriquées. Ces derniers, selon ladite mesure, bénéficieront d'une exonération de tous droits de douane et taxes sur l'importation de toute maison préfabriquée dont la valeur en douane ne dépassera pas 150 000 dollars US (6 150 000 gourdes).

    Pour plus d'information sur cette mesure, Le Nouvelliste a rencontré le ministre des Finances qui a retracé la genèse de cette décision, sa mise en oeuvre et ses effets.

    Selon le ministre Ronald Baudin, l'idée de cette mesure lui est venue à la suite d'une rencontre avec un industriel qui lui a demandé s'il peut lui faire bénéficier d'une exonération de droit de douane pour l'importation d'une maison préfabriquée en provenance de l'étranger. « J'ai profité de cette demande particulière pour prendre une mesure d'ordre générale qui profiterait à tous les Haïtiens. Selon cette mesure, quel que soit le citoyen qui aurait perdu sa maison lors de la catastrophe et qui voudrait importer une maison préfabriquée, nous allons appuyer cette demande en lui facilitant une exonération de droit de douane », dit le ministre.

    « Cependant, poursuit M. Baudin, nous avons pris le soin d'imposer deux contraintes à cette mesure, à savoir : la maison en question ne doit pas coûter plus de 150 000 dollars US, et l'importation doit se faire pendant la période de temps que durera l'état d'urgence ». En d'autres termes, une fois l'état d'urgence- votée en avril 2010 par le Parlement haïtien pour une duré de 18 mois- aura pris fin, cette mesure n'aura plus aucun effet.

    Moins de cinq demandes en deux mois

    Au dire du ministre Baudin, depuis l'adoption de cette mesure le 14 janvier 2011, les demandes d'importation n'affluent pas de la part des particuliers. « A date, nous n'avons pas encore fait cinq exonérations de ce genre. Et ce n'est pas le manque d'informations qui est à la base de ce désintéressement», indique l'officiel haïtien.

    « Nous avons vulgarisé assez cette mesure. Lors de la présentation du budget de l'exercice 2010-2011, on a fait référence à cette mesure, Le Nouvelliste a écrit des articles y relatifs, sans parler de l'avis sorti récemment dans les journaux qui en parlent », note Ronald Baudin, qui assure que de toute façon il n'est pas trop tard. « S'il y a des gens qui veulent profiter de cette mesure ils peuvent toujours le faire », a-t-il fait savoir.  Continuer >

    Source: le nouvelliste

    Mardi 22 Mars 2011, 12H08
    Visite d'une délégation de 4 parlementaires américains
    Une importante délégation de législateurs américains débute ce mardi une visite officielle de 48 heures en Haïti. La délégation, conduite par le président de la sous commission des appropriations en charge du département d'Etat, Patrick Leahy, est composée de démocrates membres du congress et du sénat américain. Au cours de leur séjour, les membres de la délégation auront des entretiens avec le Premier Ministre haïtien Jean Max Bellerive et plusieurs membres du gouvernement haïtien. Ils visiteront également un site d'hébergement des sinistrés du séisme, un centre de santé, une école, une entreprise manufacturer et un centre de réhabilitation des amputés. La visite de la délégation intervient 2 jours après le second tour des élections présidentielles et législatives. Les législateurs américains visiteront également le Centre de Tabulation des Votes (CTV), bureau chargé de traiter les procès verbaux des centres de votes. Les autres membres de la délégation sont le sénateur Kent Conrad de North Dakota, la sénatrice Kay Hagan de Caroline du Nord et les congressmen Peter Welch de Vermont) et Xavier Becerra de Californie. Les législateurs seront également accompagnés d' Aaron Williams, le Directeur du Peace Corps. Avant leur visite à Port-au-Prince les membres de la délégation s'étaient rendus en République Dominicaine où ils ont eu une rencontre avec le président dominicain Leonel Fernandez.

    Source: Haiti En Marche

    Sunday, March 20, 2011

    Haiti Reconstruction: de projets en projets


    Le lundi 1er mars 2011, la Commission pour la Reconstruction d’Haïti (CIRH), dirigée par l’ancien président des Etats-Unis William J. Clinton qui est aussi représentant spécial de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et le Premier ministre haïtien Jean Max Bellerive a tenu sa cinquième réunion au Karibe Convention Center situé à Juvénat, Pétion-Ville.  La CIRH a été créée en avril 2010 pour coordonner la reconstruction d’Haïti.


                Plus les mois s’écoulent, c’est la confusion totale autour et même au sein de l’organisme. On ne sait pas exactement ce que coordonne la CIRH. Il semblerait que l’organisation est là seulement pour approuver des projets. Treize ont été approuvés pour un montant de 255 millions de dollars au cours de cette réunion, mais qui va implémenter ces projets ? La CIRH a déjà approuvé des projets pour plus d’un milliard de dollars. Elle peut toujours approuver des projets à n’en plus finir. Rien ne dit qu’ils vont être mis à exécution. Car, d’après le Dr Réginald Boulos « La CIRH ne dispose d’aucun moyen d’influencer le processus de déblocage des fonds promis à Haïti. » Mais elle à les moyens, pas très honnête semble-t-il, pour choisir des firmes nord-américaines. L’agence en ligne AlterPresse nous apprend que « la France a protesté contre la procédure appliquée pour retenir une firme qui aura à mettre en place un bureau intitulé « Performance Anti-Corruption Office (PAO). La firme sélectionnée est la multinationale américaine Price Warehouse and Coopers. » Entre temps, le Japon et l’Espagne se sont intégrés au sein de la CIRH et ils ont contribué chacun 30 millions de dollars.
                N’est-ce pas sarcastique : On pratique la corruption pour mettre en place un bureau anti-corruption ! La Norvège a aussi exprimé des réserves sur la méthode de travail de la CIRH. « Lors du vote (des 13 projets) deux membres se sont abstenus dont un représentant d’une grande institution financière internationale…..D’autre part, le plan stratégique mis au point en décembre 2010 pour les actions à entreprendre durant les 8 prochains mois a été partiellement discuté. Les thèmes concernant l’énergie, le logement, l’enlèvement des débris, l’eau et l’assainissement ont été abordés….» ce qui veut dire : rien en fait n’a été conclu. « Les autres axes relatifs à la santé, la création d’emploi, l’éducation etc. ont été reportés à une prochaine réunion prévue pour le 8 avril. »(Idem) On aimerait savoir le montant débourser, pour épuiser le temps en palabres, pour cette cinquième réunion ? Au cours de la réunion, le représentant du Brésil, M. Antonio Pereira, voyant peut être qu’on est en train de ridiculiser le pays à fait savoir que « les projets que nous finançons doivent pouvoir s’appliquer à Haïti. Sinon on va approuver des projets non-adaptés. » Déjà, les chefs d’Etats de la CARICOM au cours de leur 22 ème réunion, où avait pris part le président de la République René Préval, tenue récemment avaient émis de sérieux réserves concernant la CIRH. « Les chefs d’Etats recommandent une révision des méthodes de travail afin de garantir que les priorités du gouvernement haïtien soient prises en compte dans un contexte d’urgence. » Ces chefs d’Etats pensent que « les projets approuvés ne reflètent pas les priorités immédiates alors que leur mise en œuvre est incertaine. » C’est tout dit ! Et, certainement René Préval a endossé ces déclarations.
                Mais, pour Jean Max Bellerive Premier ministre tout est parfait. Il se positionne. Il porte ombrage au président Préval et semble même le défier. Car ce dernier est aujourd’hui décrier par la « communauté internationale ». Bellerive a eu même l’impudence d’avancer que « la CIRH est un atout pour la souveraineté d’Haïti. » On voit pourquoi, qu’avec de tel dirigeant, le pays sombre. Et, l’avenir proche n’est pas trop encourageant avec Martelly ou Manigat à la tête du pays. D’ailleurs, ils avaient avalisé la CIRH sans aucune critique le 15 février dernier (voir Haïti Progrès Vol 28 # 38).
                Parallèlement à la CIRH il y a un autre organisme dont le public n’entend pas beaucoup parler. C’est le Fonds pour la reconstruction d’Haïti (FRH). Apparemment, il est dirigé par le ministre des Finances Ronald Beaudin qui en est son président. Tout comme la CIRH avec Bellerive, qui n’est qu’un figurant, le FRH, qui est une structure dit-on spéciale de la Banque Mondiale, a à sa tête un administrateur. Le vrai patron est donc M. Joseph Leitman. « Le FRH a déjà financé 15 projets, dont un projet de 68 millions de dollars, en vue du ramassage des débris » a indiqué Leitman qui a poursuivi en disant que « 65 millions de dollars approuvés par le fonds sont alloués à la construction de logements. » M. Beaudin a précisé qu’ « une superficie d 396 carreaux de terre est disponible pour accueillir ces logements de toute catégorie sociale. 140 carreaux sont disponibles dans la zone de Gressier, 200 carreaux au pied du morne à Cabri, 50 à la sortie nord de Port-au-Prince, et une parcelle dans la commune de Tabarre. » On peut déjà prévoir que la majorité de ces logements ne seront pas pour les démunis qui vivent sous les tentes. Ronald Beaudin a continué en expliquant que « c’est seulement une petite partie des projets approuvés par la CIRH qui sont financés par le Fonds. D’autres projets sont financés au plan bilatéral et par différentes organisations pour plus d’un milliard de dollars. » Donc, c’est cette entité qui semble être le vrai moteur de la reconstruction ? Reconstruction qui se fera bien sur selon les normes de l’étranger.

    Source: Haiti Progres

    Friday, March 11, 2011

    WORLD EARTHQUAKES

    What conditions are necessary for an underwater earthquake or volcanic eruption to cause a tsunami?


    Klaus Jacob, a senior research scientist at the Lamont-Doherty Earth Observatory of Columbia University, explains.
    The rapid displacement of a significant volume of ocean water by some external physical process acting either from below at the ocean floor or from above impacting the water surface generates a tsunami. Gravity then provides the restoring force to smooth out the vertical displacement of the ocean surface, causing a wave to propagate away from the source of disturbance.
    A variety of events can cause the required vertical displacement of water, including some (but not all) submarine earthquakes; submarine landslides; large calving icebergs; explosive volcanic eruptions in the ocean (or near its coast); slides of land into the ocean; the impact of a meteorite or comet into the ocean (or on land near the coast); even large explosions of ships in harbors can cause local tsunamis.
    So why do some submarine earthquakes cause tsunamis but others do not? First, the quakes have to be sufficiently large. Noticeable tsunamis require earthquakes of about magnitude seven or larger and widely-damaging tsunamis usually require earthquake magnitudes of at least eight or greater. But whereas large-magnitude events are necessary, they alone are not sufficient to cause a tsunami. Also essential is that the ocean floor be deformed vertically. This deformation can include faults that intersect the ocean floor and have a vertical component of fault offset. (The fault offset is the distance the rock on one side of the fault slips--or is offset--against the rock on the other side of the fault.) For this reason strike-slip faults (like the San Andreas Fault in California, even where some of its segments run offshore), in which the plates tend to slip horizontally against each other, do not normally generate significant tsunamis. Because water is virtually immune to the horizontal shearing motion of the ocean floor in these regions, little water is displaced. Exceptions occur when a strike-slip earthquake subsequently triggers a large submarine landslide. The latter event can displace water vertically and thus generate a tsunami.
    The most notorious tsunamigenic earthquakes occur at subduction zones. During a single large subduction earthquake, one plate (typically an oceanic plate) can slip as much as 20 meters (60 feet) beneath the leading edge of the overriding plate (often a continent or chain of volcanic islands). Preliminary analysis of global seismograms indicate that during the December 26, 2004, great Sumatra-Andaman earthquake the India plate may have indeed slipped past the Burma plate as much as 20 meters at one patch of the fault, but probably somewhat less at other segments. The vertical component of this total inclined slip on the fault that dips to the northeast at an angle of about 10 or 15 degrees is probably on the order of two meters. These very preliminary estimates will surely be refined in future careful studies when all available seismological, tsunamic, geodetic, marine geophysical and geologic, and other data can be jointly analyzed.
    A deep oceanic trench usually marks the boundary between the two plates where one plate subducts below the other. In the area near and seaward of the trench, the ocean floor tends to be downthrust during the earthquake, while landward of the trench the leading edge of the overriding plate is raised by several meters. Often the edge of the overriding plate is sliced subvertically into a tilted stack of "imbricated" fault blocks, not unlike playing cards moving against one another inside a tilted deck. All the vertical components of the ocean floor deformation contribute to the tsunami, whether they represent a rise or fall of ocean floor during the quake. Whether the first of a succession of tsunami waves empties out a nearby harbor or coast, or, conversely, floods the coast with a surging wall of water, depends largely on whether the coast faces most closely the down-dropped portion of the ocean floor or, alternatively, the portion that has been uplifted.

    Moderate earthquakes can sometimes launch huge tsunamis. An example is the 1946 earthquake that occurred off Unimak Island in the eastern Aleutian Island arc, just west of the tip of the Alaskan Peninsula. The earthquake's magnitude was "only" somewhere between 7.3 and 7.8, but a large submarine block slide triggered by the earthquake set off a Pacific-wide tsunami. A subduction quake acting alone to generate waves of comparable size would have needed to have a magnitude of nearly nine.
    When in 1883 the island volcano Krakatau was blasted into pieces in the Straits of Sunda, Indonesia, a gigantic volcanic caldera formed on the seafloor, while the volcanic debris thrown into the air came down onto the surface of the sea surrounding the former island. This double motion from below and above set off a tsunami crashing onto the shores across the entire Indian Ocean, in many places substantially exceeding the tsunami heights from the December 26, 2004, earthquake off northern Sumatra. Volcano- or earthquake-induced slides of portions of the Hawaiian Islands into the Pacific, or from the Canary Islands into the Atlantic are feared to put at risk most of the coasts in and across each of these two ocean basins. While such events have low probability, they could have catastrophic consequences.
    Humanity has not experienced a major global tsunami from a meteorite impact into an ocean. But probably one of the most extreme tsunamis in the geological history of the earth was caused by the impact of a meteorite near what is now known as the Chicxulub structure, on the Yucatan Peninsula in Mexico. This event occurred some 65 million years ago and caused the extinction of many species, including the dinosaurs, most likely from a global drop of temperatures due to volcanic debris and dust in the atmosphere shielding the earth's surface from the sun's energy. But the meteor impact and associated ballistic debris fallout also caused a global tsunami estimated to be on the order of 1,000 feet high. Evidence of this great wave continues to be found at the coasts of many continents, including the U.S. states facing the Gulf of Mexico.
    A very local, but still deadly tsunami occurred on Dec 12, 1917, in the harbor of Halifax, Nova Scotia. The explosion of a World War I-ammunition-laden freighter in the harbor set off a local tsunami, causing a 60-foot high wall of water to rush into town.
    When enclosed water bodies such as lakes, reservoirs or fjords are subjected to sudden displacements of their waters by rock or landslides, they can also cause deadly and often spectacular upward surges of water on the opposing shorelines. The declared record in historic time is held by a rockslide in Lituya Bay in southeast Alaska, triggered by the 1958 Fairweather Fault strike-slip earthquake with an approximate magnitude of eight. A huge rockslide had gained high speed as it descended into the narrow fjordlike Lituya Bay, which made the displaced water run up on the opposing rock wall of the fjord to heights of 1,700 feet (520 m). The surging water stripped millions of forest trees and all soil from the entire rock wall up to this height.

    How Does an Earthquake Trigger Tsunamis Thousands of Kilometers Away?
    As Japan suffered the worst earthquake in the country's recorded history, tsunami waves fanned out across the Pacific Ocean at the speed of a jetliner

    Japan, tsunami, earthquake TSUNAMI PROPAGATION: This graphic illustrates, in dark blue, the propagation of waves from Japan's March 11 tsunami across the Pacific Ocean, toward Australia, North America and South America. Image: COURTESY OF NOAA CENTER FOR TSUNAMI RESEARCH
    The massive magnitude 8.9 earthquake that struck near the east coast of Honshu, Japan's main island, at 2:46 P.M. local time and unleashed a fierce tsunami claiming hundreds of lives is already being felt as far away as the west coast of North America, about 8,000 kilometers away. Much of this has to do with the depth of the ocean that the tsunamis waves traversed as well as the sheer size of the quake, which was the strongest recorded in Japan's history.

    The tsunami hit Hawaii about seven hours after it washed away entire towns along Japan's northern coast. Whereas the waves that struck Japan have been reported as high as seven meters, Hawaii was spared serious damage. Still, the threat of the tsunami closed ports in Honolulu and Guam and led to warnings, watches and coastal evacuations in 20 countries, including the U.S., Indonesia and Chile.

    To find how a tsunami could pose a serious threat from such a great distance, Scientific American spoke with Greg Valentine, a geology professor and director of the University at Buffalo, The State University of New York Center for GeoHazards Studies. As it turns out, Valentine had been scheduled to fly to Japan Friday morning for a meeting to discuss a collaborative program on earthquake and volcano hazards. The meeting was cancelled as Japanese officials deal with the aftermath of this disaster and the possibility that more tsunamis will follow.

    How can an earthquake create a tsunami?
    This tsunami was probably generated by an earthquake where the crust from beneath the Pacific Ocean is diving down beneath Japan. What's happening is the uppermost 50 to 100 kilometers of the solid earth in the Pacific Ocean is generally moving to the northwest at a speed that's very slow by our standards, maybe several centimeters per year. But the crust around Japan is less dense and lighter than the crust in the Pacific. When the two come together, the ocean crust goes down, and those two plates really grind against each other. Along this area where the two are grinding, forces build up over time. And then it will suddenly snap, where the Pacific plate will go down very suddenly and the Asian plate that Japan is part of will sort of bounce up a little bit. The sudden motion of those two plates displaces a huge volume of water, and that's what causes the tsunami.

    How are tsunami waves different from normal waves?
    Tsunami waves travel very, very rapidly. The normal waves that we're accustomed to on the ocean are mostly driven by the wind, so they travel at the speed that the wind blows. With a tsunami, the speed depends on the depth of the water. Out in the open ocean, for example, where it's 5,000 meters deep, the speed of a tsunami's waves will be about 220 meters per second. The speed of the waves in 500-meter deep ocean drops to about 70 meters per second. If there's a lot of deep ocean between where a tsunami starts and where it's going these waves will get there extremely fast.

    How does a tsunami wave change as it reaches the coast?
    Part of what makes the tsunamis so damaging is that, as this mass of water is approaching a shoreline, it's also slowing down, so the water at the front of the wave is moving slower than the water coming in at the back of the wave. As a result, you get this huge piling up effect of the water.

    As this approaches the shoreline, the sea level there can increase by several meters or even 10 meters—maybe 20 meters in an extreme case—and stay that way for some long period of time because these waves have a very long wavelength. So it's really different than a wind-driven wave that crashes on the shoreline and rolls back into the sea. In the case of a tsunami, the sea level at that shoreline is increasing for some period of time. Anything below that level on the shore will be flooded for a length of time.

    Can the height of tsunami waves be predicted before they reach shore?
    We can predict the path and the speed pretty well, but the height at a given location can be pretty hard to predict. It has to do with understanding the details of the fluid dynamics within the waves and the way the seafloor is shaped—how quickly it gets shallow.

    Is there a danger of aftershocks from this earthquake creating additional tsunamis in the coming days and weeks?
    Yes, there is. Often when an earthquake releases some stress along a subduction zone, such the one where the ocean crust is pushing below Japan, it can throw other parts of that zone out of equilibrium. This subduction zone is a very large-scale feature that is maybe hundreds to thousands of kilometers long, where the Pacific plate is going down beneath the Asian plate. Only a small part of that snapped to generate this earthquake and tsunami, but the fact that part of it snapped now changes the whole balance of forces along that system. So there could be another one, although most aftershocks are not as strong as the original earthquake.

    How strong would an aftershock need to be to create a tsunami?
    In general a magnitude 6 or higher would give you substantial enough motion to trigger a tsunami, but it also depends on the local situation, so I wouldn't say that's written in stone in any way. The higher the magnitude, the more likely an earthquake is to cause a tsunami because the magnitude reflects the amount of motion of the crust when it snaps.

    But it also depends on the type of earthquake. Some earthquakes are caused when two plates are sliding horizontally past each other. The San Andreas Fault in California is a good example of this. If a horizontal slide were to happen on the seafloor, there wouldn't be as much vertical motion of the crust so that might generate a smaller tsunami. The reason subduction zones like the one near Japan are so bad for generating tsunamis is that it's a lot of up-and-down motion that really moves a lot of water.